Adolescent
- Améliorer les relations sociales
- Soutenir la construction identitaire
- Améliorer la confiance en soi
- Identifier et accroître les ressources
- Lever les angoisses
- Favoriser le bien-être
Quand consulter ?
La formation que j’ai reçue me permet d’avoir acquis diverses connaissances dans le domaine de l’enfance et de l’adolescence : autisme, troubles des apprentissages (les dys), haut potentiel, etc. L’objectif en cabinet libéral est d’identifier la problématique si elle n’est pas connue et soit de pouvoir accompagner le patient, soit de le réorienter vers l’interlocuteur adapté. Voici quelques indications lorsqu’il peut être nécessaire de se tourner vers un psychologue :
Difficultés relationnelles : changement de comportement soudain, adolescent trop agité, actif ou à l’inverse trop calme ou en manque d’énergie, relations conflictuelles avec la famille ou les amis, agressivité/violence, stress et peurs envahissants, repli sur soi, isolement, timidité excessive, etc.
Difficultés en lien avec le corps : difficultés en lien avec l’alimentation (anorexie, boulimie), trouble du sommeil, mauvaise estime de soi, prise de substance illicite, etc.
Difficultés scolaires : angoisse de l’avenir, régression dans l’attention ou la concentration, harcèlement scolaire, rêveries constantes, etc.
Une attention particulière est également à porter lors événements importants tels que : divorce, séparation, deuil, accueil d’un nouvel enfant dans la famille (naissance ou adoption), déménagement, changement scolaire, conflit au sein de la famille, etc.
Sachez qu’en cas de doute, il est préférable de consulter un psychologue afin d’être rassuré du bien-être de votre adolescent car les peurs, l’angoisse, le stress que vous pouvez avoir en tant que parent peuvent affecter votre bien-être personnel ainsi que celui de votre adolescent.
L’accompagnement
Lors de la première consultation, il est préférable que les deux parents soient présents, dans la mesure du possible. La première consultation est avant tout une rencontre entre les parents, l’adolescent et le psychologue. Le motif de la consultation est présenté puis le psychologue essaie d’en savoir plus sur l’adolescent ainsi que son environnement physique et social en posant des questions. Les parents apportent alors certains éléments historiques qui représentent de précieux éléments pour comprendre le fonctionnement de l’adolescent.
Il y aura ensuite 3 à 4 séances avec l’adolescent seul. L’objectif principal est de voir s’il est possible d’établir un lien avec lui. Il est important qu’il sente un climat de confiance pour qu’il puisse s’exprimer et que le psychologue puisse affiner ses hypothèses. On découvrira alors souvent qu’il profite de l’espace d’écoute qui est lui donné dans un environnement autre que la maison ou l’école.
Après ces quelques séances, un point est réalisé avec les parents afin de confronter la demande initiale (raison de la consultation) aux observations du psychologue et de déterminer si un accompagnement est nécessaire. Il est possible que le psychologue oriente vers un confrère psychologue ou une autre profession médicale si besoin (psychomotricien, orthophoniste, etc).
La durée d’un accompagnement dépend de la problématique du patient. Généralement, un rythme de 2 séances par mois est proposé mais cela dépend de la situation du patient.
Malgré une idée reçue existante sur la durée infinie d’une thérapie, il existe une fin à un accompagnement. L’arrêt ou la suspension des séances doit toujours être discuté entre la famille (parents et adolescent) et le thérapeute. Tous les patients sont libres d’arrêter quand ils le souhaitent leur accompagnement mais il est important de laisser une séance au thérapeute pour clore ou suspendre le suivi.
Les outils
Les deux outils principaux utilisés avec l’adolescent sont la parole et le jeu. En effet, le jeu permet de détourner l’attention de l’adolescent. Il vient réduire l’angoisse d’un contact direct avec l’adulte car il permet de nouer un lien autour d’un plaisir partagé. Le jeu agit comme distracteur et sert à lever les barrières psychiques afin que l’adolescent puisse s’ouvrir, se confier sur ses difficultés.